découvrez nos conseils pratiques pour optimiser les vitesses de transfert de votre appareil nas et améliorez vos performances de stockage en réseau rapidement et facilement.

Comment obtenir les meilleures vitesses de transfert à partir de votre appareil NAS ?

By Matthieu CHARRIER

Ralentissements persistants lors de transferts entre un NAS et un poste de travail peuvent freiner un flux de production vidéo. Comprendre les causes techniques derrière ces lenteurs aide à choisir des corrections pragmatiques et durables.

Je m’appuie sur tests pratiques et sources industrielles pour expliquer câblage, stockage et protocoles réseau. Les points essentiels suivent immédiatement dans la section suivante pour action rapide.

A retenir :

  • Connexion Ethernet Gigabit minimale pour transferts soutenus entre PC et NAS
  • Stockage SSD/NVMe recommandé pour flux vidéo 4K et projets lourds
  • Commutateur dédié et câbles Cat6a pour stabilité et débit optimal
  • Tests avec utilitaires éprouvés, ajustements RAID et optimisation réseau

Optimiser le câblage et le réseau pour des transferts NAS rapides

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Types d’Ethernet et impact sur le débit en pratique

Ce lien avec les recommandations précédentes montre que le choix d’Ethernet conditionne le plafond de débit. Selon Synology, la connexion câblée reste la base pour obtenir des débits stables et prévisibles.

Standard Ethernet Capacité théorique Équivalent en Mo/s Usage typique
100BASE-T 100 Mbps 12,5 Mo/s Usages légers, sauvegardes ponctuelles
1000BASE-T (Gigabit) 1 000 Mbps 125 Mo/s Transferts NAS domestiques et PMEs
2.5/5GBASE-T 2 500 / 5 000 Mbps 312,5 / 625 Mo/s Stations créatives, NAS performants
10GBASE-T 10 000 Mbps 1 250 Mo/s Postes vidéo, serveurs et stockage intense

Points réseau pratiques :

  • Privilégier liaison câblée entre NAS et commutateur
  • Utiliser câbles Cat6a pour installations neuves
  • Éviter multiplexage inutile sur ports partagés

Un commutateur dédié améliore souvent la latence et la stabilité par rapport au routeur grand public. Ce constat prépare l’examen des équipements matériels et disques dans la section suivante.

« Après avoir branché mon NAS directement sur un switch Gigabit, les transferts sont devenus nettement plus consistants. »

Alex N.

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Limiter les goulots d’étranglement matériels (disques, bus, CPU)

Vitesse des disques et influence sur les taux réels

Cette étape reprend la nécessité d’une base réseau solide pour souligner l’importance du stockage. Selon des tests matériels publics, un disque dur mécanique plafonne souvent bien en dessous des SSD modernes.

Type de média Vitesse typique lecture (Mo/s) Points forts Limite fréquente
HDD 5 400 RPM ≈ 75 Mo/s Capacité coût-efficace Latence et débit variables
HDD 7 200 RPM ≈ 100 Mo/s Meilleur pour lectures séquentielles Moins performant en IOPS
SATA SSD ≈ 500 Mo/s Rapide, bon rapport prix/perf Borne par interface SATA
NVMe SSD Plusieurs milliers Mo/s Très hautes performances Dépasse souvent l’Ethernet gigabit

Matériel limitant :

  • Disques mécaniques pour archives volumineuses
  • NVMe pour montage vidéo et rendu
  • RAID selon tolérance et objectif performances

Le bus et la carte réseau du serveur conditionnent aussi le flux de données vers le réseau. Nous examinerons l’importance du bus PCIe et des cartes réseau dans le sous-chapitre suivant.

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« En remplaçant mes disques par des NVMe, les exports vidéo ont été deux fois plus rapides sur le LAN. »

Marie N.

Bus, CPU et cartes réseau : éviter les plafonds système

Ce point complète l’analyse du stockage en rappelant que le bus limite parfois le débit disponible. Selon spécifications industrielles, les versions récentes de PCI Express augmentent nettement la bande passante par rapport aux anciens bus.

Si le CPU du NAS est saturé, les performances réseau chutent lors des transferts chiffrés ou des tâches intensives. Le choix d’une carte réseau adaptée au volume de travail reste déterminant.

Paramètres, protocoles et bonnes pratiques pour maximiser les transferts NAS

Choix du protocole : SMB, NFS, FTP, et leurs usages

Ce passage fait suite à l’examen matériel pour aborder la couche logicielle qui gouverne les transferts. Selon retours d’expérience et guides constructeurs, le protocole choisi influe sur latence et efficacité.

Protocole Points forts Cas d’usage Limites connues
SMB Interopérabilité Windows avancée Partages bureautiques et médias Surcharge CPU sur chiffrement
NFS Faible overhead pour Unix/Linux Environnements serveurs Unix Moins convivial pour Windows
FTP/SFTP Contrôle de transfert simple Transferts ponctuels et scripts Moins efficace pour gros volumes
rsync Synchronisation incrémentale efficace Sauvegardes et réplication Performance liée au CPU

Pratiques recommandées :

  • Activer SMB multicanal si disponible
  • Privilégier NFS pour serveurs Unix natifs
  • Utiliser rsync pour sauvegardes incrémentales

Les tests systématiques permettent d’identifier le meilleur réglage pour un cas d’usage précis. Le prochain point traitera des outils de mesure et d’analyse que je recommande pour diagnostiquer.

« J’ai comparé SMB et NFS sur mes stations et NFS a réduit la latence lors du montage de gros projets. »

Thomas N.

« Mon avis professionnel : privilégier l’audit réseau avant toute mise à niveau matérielle coûteuse. »

Sophie N.

Source : Synology Inc., « How to get best transfer speeds », Knowledge Center, 2024 ; Totusoft, « LAN Speed Test », Totusoft, 2022 ; PCI-SIG, « PCI Express Base Specification », PCI-SIG, 2021.

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