Visualiser la trace d’un vol sur Google Earth transforme un enregistrement technique en récit géographique, utile aux pilotes comme aux passionnés. L’usage combine exportation de trace, import KML et exploration 3D pour repérer paysages, infrastructures et anomalies de navigation.
Ce guide pratique explique les étapes concrètes depuis l’export d’un .kml jusqu’à l’analyse dans Google Earth, en s’appuyant sur des pratiques courantes en 2025. Pour démarrer efficacement, lisez attentivement les points clés qui suivent et passez ensuite à l’importation.
A retenir :
- Exporter la trace en .kml depuis l’application de vol utilisée
- Importer le fichier KML dans Google Earth via l’option Nouveau
- Visualiser la piste en 3D pour repérer points d’intérêt
- Partager le KML avec passagers ou élèves pour révision
Exporter et préparer une trace KML pour Google Earth
Après avoir retenu l’essentiel, l’étape suivante consiste à extraire proprement la trace depuis votre application de navigation. Cette préparation évite des erreurs d’affichage et facilite l’importation directe dans Google Earth.
Exporter depuis SkyDemon et applications similaires
Ce paragraphe montre la méthode d’export exemplaire à partir de SkyDemon, très utilisée par les pilotes privés. Selon SkyDemon, l’export KML via l’option Traces reste la voie la plus simple pour conserver altitude et cap.
Depuis le menu Traces, sélectionnez le vol souhaité puis choisissez l’export par email pour récupérer le .kml. Cette méthode est utile aussi pour envoyer le fichier au passager ou à l’élève et conserver une copie hors appareil.
Étapes d’exportation :
- Sélectionner la trace concernée dans l’application
- Choisir Exporter ou Envoyer par email
- Télécharger la pièce jointe KML depuis le message reçu
- Vérifier les métadonnées et la précision GPS
Application
KML export
Remarques
SkyDemon
Oui
Export direct depuis Traces, pièces jointes par email
ForeFlight
Variable
Options d’export dépendant de la version et plateforme
Garmin Pilot
Variable
Export possible via services tiers ou synchronisation
Little Navmap
Oui
Export KML adapté aux traces et routes
Avant d’importer, ouvrez le fichier KML pour vérifier la présence de la trace GPS complète et des attributs d’altitude. Cette vérification évite des surprises visuelles lors de l’affichage 3D.
Préparer le fichier KML pour compatibilité Google Earth
Ce point explique comment nettoyer et ajuster le KML si nécessaire, en supprimant données redondantes ou balises inutiles. Un KML dépouillé s’affiche plus rapidement et conserve l’essentiel des informations de vol.
Vérifications de fichier :
- Contrôler la présence d’altitude dans chaque point
- Supprimer pistes de test ou segments non désirés
- Renommer le fichier pour identification claire
- Conserver une copie originale non modifiée
« J’ai envoyé la trace KML à mon élève, il a pu revoir la prise de virage et les points de repère »
Pierre D.
Une fois le fichier propre, vous êtes prêt pour l’import dans l’interface web ou l’application de Google Earth. Le pas suivant montre comment importer et activer la visualisation 3D pour une analyse détaillée.
Importer et visualiser la trace dans Google Earth
Enchaînement logique après l’export, l’importation dans Google Earth s’effectue via l’option Nouveau puis Fichier KML local sur earth.google.com. Cette action permet de charger immédiatement la trace et d’explorer la trajectoire en relief.
Procédure d’importation pas à pas
Commencez par vous connecter à https://earth.google.com et cliquez sur Nouveau dans la colonne de gauche. Ensuite, choisissez Fichier KML local et importez le fichier téléchargé depuis votre email ou disque.
Selon Flightradar24, l’affichage KML offre un complément visuel pertinent aux données en temps réel, notamment pour les analyses post-vol. L’utilisation conjointe améliore la compréhension des écarts de trajectoire.
Options d’affichage :
- Activer l’affichage 3D pour relief et bâtiments
- Afficher la chronologie pour jouer la trace
- Utiliser profil d’altitude si disponible
- Ajouter annotations pour repères pédagogiques
Selon FlightAware, la combinaison d’un enregistrement KML et d’un flux en direct permet de vérifier les paramètres de vol après coup. Cette méthode est souvent employée par les instructeurs pour desbriefings précis.
Service
Type
Accès
Spécificité
Flightradar24
Commercial
Web, appli
Couverture mondiale, abonnements disponibles
FlightAware
Commercial
Web, appli
Historique et alertes de vol
OpenSky Network
Open / recherche
Web API
Données brutes pour analyse et recherche
ADS-B Exchange
Communautaire
Web
Données ADS-B non filtrées
RadarBox
Commercial
Web, appli
Intégrations professionnelles
Planefinder
Commercial
Web, appli
Visualisation simplifiée
FlightView
Agrégateur
Web
Informations de statut et itinéraire
Pour partager, exportez de nouveau en KML ou fournissez le fichier par email afin que d’autres puissent l’ouvrir sur Google Earth. Le partage facilite la révision et la conservation d’un historique pédagogique.
« Le club m’a envoyé la trace après le vol, j’ai mieux compris mes trajectoires grâce à la 3D »
Marie L.
En préparant l’affichage, pensez à comparer la trace avec des couches comme Google Maps ou des images haute résolution. Cette juxtaposition met en lumière des éléments topographiques invisibles sur une simple carte 2D.
Exploiter la visualisation: analyse, partage et simulateur de vol
Suite à l’importation, vous pouvez analyser en profondeur la trace, la partager et même utiliser le simulateur de vol interne pour revivre les segments. Ces usages enrichissent la compréhension opérationnelle et pédagogique du vol.
Analyse détaillée et usages pédagogiques
Ce segment décrit des méthodes d’analyse simples, comme la lecture altitude-temps et la vérification des points de tournant. Les instructeurs utilisent ces éléments pour corriger trajectoire et procédures en formation.
Usages pédagogiques :
- Relecture des approches et descentes pour élève pilote
- Identification de repères visuels et points fixes
- Archivage des vols pour suivi de compétence
- Partage avec passagers pour mémoire de vol
« Après le vol, j’ai apprécié pouvoir revoir le paysage et situer les monuments vus depuis le cockpit »
Lucas M.
Selon OpenSky Network, les chercheurs exploitent souvent ces fichiers pour étudier comportements de vol et précision des capteurs. Les KML facilitent la visualisation spatiale sans requérir d’outils lourds.
Simulateur, partage avancé et intégrations
Ce point montre comment combiner la visualisation KML avec le simulateur de Google Earth ou d’autres simulateurs pour revivre un segment précis. Les raccourcis clavier permettent de piloter rapidement et d’ajuster la vue pour études ciblées.
Intégrations et conseils :
- Utiliser le simulateur pour survoler la trace en perspective réelle
- Exporter captures d’écran pour dossiers de formation
- Comparer la trace KML avec données de Flightradar24
- Conserver versions successives pour analyse longitudinale
« J’estime que Google Earth complète parfaitement les outils en ligne comme Flightradar24 pour l’analyse post-vol »
Thomas B.
Pour intégrer ces pratiques en club ou formation, établissez une routine d’export et d’archivage des KML après chaque vol. Cette habitude facilite le suivi des progrès et la préparation des débriefings techniques.
Enfin, n’oubliez pas qu’outils comme FlightStats, RadarBox, Planefinder, ADS-B Exchange et FlightView apportent des données complémentaires utiles pour contrôler la cohérence des traces.
« Le club diffuse systématiquement les KML après chaque vol, cela a transformé nos débriefings »
Anne R.
Source : Flightradar24, « Live Flight Tracker », flightradar24.com, 2025 ; FlightAware, « Flight Tracker », flightaware.com, 2025 ; OpenSky Network, « OpenSky Network », opensky-network.org, 2025.