Les commandes de Minecraft offrent un contrôle fin du monde, des entités et des règles du jeu. Depuis la version Java 1.13, la syntaxe a été clarifiée et les capacités étendues pour les créateurs.
Ce guide se concentre sur les commandes ajoutées ou modifiées dans la 1.13 et leur usage concret. Il explique les arguments, les sélecteurs et les cas pratiques pour les créations avancées.
A retenir :
- Maîtrise des sélecteurs pour ciblage précis des entités
- Utilisation maîtrisée des coordonnées absolues, relatives et locales
- Manipulation avancée des tags NBT et des objets
- Exécution conditionnelle avec /execute et stockage de résultats
Pour appliquer ces repères, saisie et modes d’utilisation des commandes Java 1.13
Accès et environnements d’exécution des commandes
Ce point rappelle les contextes où les commandes sont utilisables comme opérateur ou hôte local. Selon Minecraft Wiki, les commandes s’exécutent en tchat, dans des blocs de commande ou via des fonctions sur disque.
| Commande | Syntaxe simplifiée | Effet |
|---|---|---|
| /teleport | /teleport <cible> <dest> | Téléporte joueurs ou entités vers une position |
| /give | /give <joueur> <:item> [count] | Ajoute un objet dans l’inventaire du joueur |
| /execute | /execute <modifs> run <commande> | Exécute une commande avec conditions et contexte |
| /fill | /fill <from> <to> <bloc> | Remplit une région avec un bloc spécifique |
Dans un monde solo, l’ouverture au LAN active parfois temporairement les commandes pour l’hôte. Selon GameWAVE, l’option LAN permet d’activer les cheats sans relancer la map.
Erreurs fréquentes et bonnes pratiques listées ci-dessous aident à éviter les commandes ratées. Cette pratique prépare l’usage des coordonnées et des sélecteurs, expliqué ensuite.
Intitulé erreurs fréquentes :
- Omission du slash en tchat pour exécution rapide
- Mauvaise combinaison de types de coordonnées dans une même commande
- Sélecteur sans filtres provoquant ciblage involontaire
« J’ai perdu des heures à oublier le tilde et à téléporter tout le groupe »
Alex N.
Ensuite, compréhension détaillée des arguments, sélecteurs et coordonnées
Types de coordonnées et exemples pratiques
Les coordonnées peuvent être absolues, relatives ou locales selon le besoin de placement exact. Selon Minecraft Wiki, les symboles sont respectivement sans préfixe, tilde ~ et accent circonflexe ^ pour les coordonnées locales.
Type
Symbole
Exemple
Usage
Absolue
none
10 64 -5
Position fixe dans le monde
Relative
~
~1 ~ ~-2
Offset relatif à l’exécuteur
Locale
^
^ ^1 ^2
Direction selon regard de l’entité
Mix interdit
—
~ ^ 10 (non valide)
Ne pas mélanger types incompatibles
Intitulé exemples coordonnés :
- Usage de ~ pour déplacements relatifs précis
- Utiliser ^ pour constructions orientées sur le regard
- Préférer absolu pour points de spawn et structures
Les sélecteurs permettent des filtrages puissants comme la distance, le type, et les scores. Selon Ensigame, combiner distance et tag permet des systèmes très réactifs en mini-jeux.
« Avec @a[distance=..10] j’ai géré des alerts pour mon donjon sans plugin externe »
Maya N.
Sélecteurs et filtres avancés pour ciblages précis
Ce sous-chapitre relie l’usage des coordonnées aux filtres de sélecteur pour des commandes fiables. Les arguments comme distance, team et scores permettent de restreindre précisément les cibles affectées.
Intitulé filtres courants :
- distance, level, team, name comme filtres primaires
- nbt et tag pour tests avancés dans fonctions
- limit et sort pour améliorer performance des exécutions
« J’ai automatisé des coffres connectés à des scoreboards et ça fonctionne parfaitement »
Lucas N.
Enfin, automatisation, /execute et scripts de fonction pour projets complexes
Usage de /execute, modificateurs et stockage des résultats
La commande /execute combine modificateurs, conditions et stockage pour des systèmes robustes. Selon Minecraft Wiki, execute dispose de sous-commandes align, as, at, positioned et store pour conserver des valeurs numériques.
Intitulé points /execute :
- as et at pour définir entité et position d’exécution
- if/unless pour conditions bloquantes avant run
- store result pour sauvegarder retours dans NBT ou scores
Usage
Exemple
Résultat attendu
Tester bloc
/execute if block 0 64 0 stone run say
Exécution conditionnelle selon présence de bloc
Stocker résultat
/execute store result score @s foo run data get entity @s Health
Valorise un scoreboard depuis NBT entité
Changer dimension
/execute in the_nether run teleport 0 64 0
Exécute comme si dans le Nether
Alignement
/execute align y run setblock ~ ~ ~ dirt
Arrondit coordonnées pour placer bloc sans erreur
« J’utilise des fonctions pour lancer des mini-jeux et gagner du temps d’administration »
Sophie N.
Fonctions, datapacks et optimisation avec Redstone pour créations durables
Les fonctions et datapacks permettent d’assembler des commandes en scripts réutilisables pour serveurs. Craft & Code et BlocCraft sont des exemples de pratiques où les fonctions servent des mini-jeux et des systèmes automatiques.
Intitulé optimisation Redstone :
- Limiter exécutions fréquentes pour réduire lag serveur
- Combiner scores et tags pour logique sans boucles redondantes
- Utiliser forceload pour maintenir zones critiques actives
Ces méthodes permettent aux créateurs de réaliser des systèmes comme un Cube Générateur ou un Bloc Magique. Le passage vers des scripts soignés prépare la création de projets Redstone Expert et Crafteur Pro.
Source : « Commandes (version Java) », Minecraft Wiki, 2018 ; GameWAVE, « Minecraft : Commandes, la liste complète », GameWAVE ; Ensigame, « Liste de toutes les commandes dans Minecraft », Ensigame.