Installer Arch Linux en tant que serveur s’avère être une solution performante pour des environnements exigeants. Le guide expose les étapes clés, du téléchargement de l’image ISO à la configuration post-installation.
Des indications précises montrent comment configurer le support live, partitionner correctement et installer les paquets indispensables, tels que Nginx, Apache, MySQL, PostgreSQL, Docker, Kubernetes, Git, Vagrant et SSH. Ce guide est enrichi d’exemples pratiques et d’avis d’utilisateurs.
A retenir :
- Utilisation d’Arch Linux pour des serveurs performants
- Configuration complète en mode live et post-installation
- Installation sécurisée et adaptée aux besoins spécifiques
- Approche pratique avec listes, tableaux et retours d’expériences
Préparation et téléchargement de l’image Arch Linux
Téléchargez l’image depuis le site officiel en vérifiant la signature via GnuPG. Cette étape évite les risques de fichiers modifiés sur des miroirs non sécurisés. Une connexion Internet est requise pour récupérer les paquets ultérieurement.
Obtention de l’image et vérification
Téléchargez l’ISO ou Netboot depuis le site officiel. Vérifiez la signature pour garantir l’authenticité du fichier.
- Accéder à la page de téléchargement
- Télécharger l’image et sa signature
- Utiliser la commande gpg pour la vérification
- Consulter la FAQ sur le site officiel
| Étape | Action | Commande ou Lien |
|---|---|---|
| Téléchargement | Accéder au site | archlinux.org/download |
| Signature | Vérifier la signature | gpg –verify archlinux.iso.sig |
| Documentation | FAQ et support | ArchWiki |
| Miroirs | Choisir un miroir rapide | reflector –sort rate |
Préparation du support d’installation
Installez l’image sur une clé USB ou créez un disque optique. Configurez le démarrage en mode UEFI ou BIOS selon le matériel. L’expérience d’un administrateur système a montré que la préparation soignée du support réduit le temps de dépannage.
- Choisir le support (USB, DVD, PXE)
- Désactiver temporairement Secure Boot
- Utiliser systemd-boot pour UEFI
- Configurer les paramètres de boot si nécessaire
| Support | Mode de démarrage | Option recommandée |
|---|---|---|
| Clé USB | UEFI / BIOS | Boot medium |
| DVD | UEFI | Média optique |
| PXE | Réseau | Démarrage par réseau |
| Image Netboot | UEFI / BIOS | Boot options diverses |
Démarrage et configuration de l’environnement live
Démarrez l’image live pour accéder à un environnement minimal. La console de commande et des éditeurs comme nano offrent un accès complet à la configuration du clavier et des polices.
Démarrage en mode live et vérifications
Après avoir démarré le support d’installation, configurez le clavier et la police. Utilisez loadkeys pour le clavier et setfont pour les polices. Un spécialiste a affirmé que ces ajustements facilitent l’utilisation des interfaces en mode ligne de commande.
- Configurer le clavier (ex.: loadkeys fr-latin1)
- Modifier la police via setfont
- Vérifier le mode de démarrage (UEFI ou BIOS)
- Utiliser la commande cat /sys/firmware/efi/fw_platform_size
| Commande | Fonction | Exemple de résultat |
|---|---|---|
| loadkeys | Changer la disposition | fr-latin1 |
| setfont | Modifier la police | ter-132b |
| cat /sys/firmware/efi/fw_platform_size | Identifier UEFI | 64 |
| ip link | Voir les interfaces réseau | Liste des interfaces |
Configuration de la connexion et mise à jour de l’horloge
Configurez votre connexion réseau pour que les paquets soient accessibles. L’administrateur d’un serveur a indiqué que la vérification de la connectivité avec ping permet d’éviter des retards critiques.
- Pour Ethernet, branchez le câble
- Pour Wi-Fi, utilisez iwctl et authentifiez-vous
- Tester la connexion avec ping archlinux.org
- Synchroniser l’heure via timedatectl
| Action | Commande | Résultat attendu |
|---|---|---|
| Vérifier la connexion | ip link | Interfaces actives |
| Test de ping | ping archlinux.org | Réponses ICMP |
| Mise à jour de l’heure | timedatectl | Horloge synchronisée |
| Activer systemd-timesyncd | Service lancé | Time updated |
Partitionnement et installation des paquets essentiels
Partitionnez les disques et formatez les partitions en préparant une installation standard. La mise en place d’un schéma de partitionnement adéquat permet de prévenir des problèmes futurs.
Partitionnement et formatage
Utilisez fdisk ou lsblk pour vérifier les disques et créez les partitions nécessaires. Les partitions de type racine, EFI et swap offrent la flexibilité d’un déploiement serveur.
- Créer une partition racine (« / »)
- Pour UEFI, créer une partition EFI
- Définir une partition swap d’au moins 4 GiB
- Utilisez mkfs.ext4 et mkfs.fat pour formater
| Type de partition | Point de montage | Taille suggérée |
|---|---|---|
| Partition racine | /mnt | 23–32 GiB |
| EFI (pour UEFI) | /mnt/boot | 1 GiB |
| Swap | N/A | Au moins 4 GiB |
| Autre | Personnalisé | Dépend du projet |
Installation des paquets de base
Lancez pacstrap pour installer le système de base, le noyau et le firmware. Un utilisateur expérimenté a relayé que l’installation de paquets supplémentaires via chroot simplifie ensuite la configuration de services comme Docker, Kubernetes et Git.
- Utiliser pacstrap pour « base linux linux-firmware »
- Mise à jour ultérieure des miroirs avec reflector
- Installer des paquets réseau et éditeurs (nano)
- Configurer le fichier fstab via genfstab
| Paquet ou groupe | Usage | Exemple de commande |
|---|---|---|
| base | Système de base | pacstrap -K /mnt base |
| linux | Noyau | pacstrap -K /mnt linux |
| linux-firmware | Firmware matériel | pacstrap -K /mnt linux-firmware |
| reflector | Mise à jour des miroirs | reflector –sort rate |
Configuration post-installation et déploiement serveur
Configurez le système installé en générant fstab, en chrootant et en ajustant l’heure, la localisation et les paramètres réseau. L’approche appliquée dans un centre de données a montré que ce processus améliore la gestion serveur.
Configurations système et réseau
Après avoir généré le fichier fstab, chroot dans le nouveau système. Configurez le fuseau horaire, les locales et le hostname pour une identification claire du serveur.
- Générer fstab avec genfstab
- Chrooter dans /mnt
- Configurer timezone via ln -sf
- Modifier /etc/locale.conf et /etc/hostname
| Fichier | Paramètre | Exemple |
|---|---|---|
| /etc/localtime | Fuseau horaire | Europe/Paris |
| /etc/locale.conf | Langue | fr_FR.UTF-8 |
| /etc/hostname | Nom de machine | monserveur |
| /etc/vconsole.conf | Clavier | fr-latin1 |
Installation d’un chargeur d’amorçage et finalisation
Installez un chargeur d’amorçage tel que GRUB pour UEFI ou BIOS. Un témoignage d’un administrateur réseau rappelle que la configuration SSH et des services comme Apache et MySQL est primordiale pour sécuriser l’accès au serveur.
- Installer le chargeur d’amorçage approprié
- Configurer SSH pour un accès sécurisé
- Déployer des services web comme Apache ou Nginx
- Finaliser les réglages après redémarrage
| Service | Fonction | Commande de test |
|---|---|---|
| GRUB | Chargeur d’amorçage | grub-install |
| SSH | Accès distant sécurisé | systemctl status sshd |
| Apache/Nginx | Serveur web | systemctl status apache2/nginx |
| MySQL/PostgreSQL | Base de données | systemctl status mysql/postgresql |
Le déploiement de Docker, Kubernetes, Git et Vagrant se fait ensuite dans l’environnement chrooté pour gérer les conteneurs et la virtualisation. Un expert a affirmé que cette configuration offre une grande souplesse aux entreprises.
- Installer Docker pour la conteneurisation
- Configurer Kubernetes pour l’orchestration
- Mettre en place Git pour la gestion de code source
- Utiliser Vagrant pour simuler des environnements
| Outil | Usage principal | Installation recommandée |
|---|---|---|
| Docker | Conteneurisation | pacman -S docker |
| Kubernetes | Orchestration de conteneurs | installer kubeadm |
| Git | Gestion de code source | pacman -S git |
| Vagrant | Virtualisation légère | installer via AUR |